Le mot d'introduction
L'équipe de Toulouse Dataviz vous adresse ses vœux chaleureux pour une excellente année 2024. En rétrospective de l'année écoulée, nous avons organisé 7 meetups, publié 8 newsletters, réalisé 5 interventions dans des classes de collégiens (de 4ᵉ et 3ᵉ), organisé une journée de conférences et d'ateliers à l'université Jean-Jaurès, créé un guide de la datavisualisation interactif et bien sûr, réalisé notre 6ᵉ Hackaviz.
Pour l'année 2024, toutes ces activités seront reconduites. Nous enrichissons actuellement le guide de la dataviz, dont la nouvelle version sera bientôt disponible en ligne. La préparation du Hackaviz est en cours, et nous sommes en contact avec des intervenants pour de prochains meetups passionnants. Nous avons prévu un programme prometteur, avec peut-être de nouvelles initiatives passionnantes, comme le croisement entre la dataviz et l'art.
Nous espérons que la communauté de la dataviz toulousaine restera encore très active cette année et que vous apprécierez toujours de nous rejoindre.
Meetup : Avec DuckDB, gavez-vous d'open data !
par Éric Mauvière
MEETUP Jeudi 25 janvier 2024 à 19 h à l'étincelle Alsace Lorraine - 19 h
Nouveau venu parmi les systèmes de gestion de base de données, le « canard » bluffe les habitués par sa rapidité et sa simplicité d'usage. Avec un SQL moderne et amical, il gobe tous les formats : CSV, Parquet, JSON et bien d'autres, y compris en ligne. De plus, il se joue de vos dataframes R, Pandas ou Polars et se régale aussi avec vos données spatiales.
Pour vous donner envie de cancaner, rejoignez-nous pour cette présentation basée sur des cas d'usage concrets : elle vous ouvrira de nouveaux espaces et de belles envolées.
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Toulouse DataViz à l’université Jean-Jaurès
L’association TDV a été invitée à animer une journée dédiée à la dataviz dans le cadre de la Semaine de la donnée en Sciences Humaines et Sociales (SHS) de l’université Toulouse Jean-Jaurès.
La journée s’est déroulée autour d’une conférence le matin, incluant les grands principes de la visualisation de données et une présentation sur “Comment bien mentir avec des dataviz”, suivie d’un atelier l’après-midi.
L’atelier était participatif, sur le thème “Apportez votre jeu de données ou votre datavisualisation dans le but de l’améliorer”. L’exercice semblait périlleux. Nous étions à peine deux : Alain Ottenheimer et Christophe Regouby. Serions-nous capables de répondre aux nombreux participants ? Quel serait le nombre de ceux qui ont apporté une proposition. Les dataviz à améliorer allaient être spécifiques à des métiers que nous connaissions peu ou mal ? Aussi, quelle surprise de découvrir que chacun des 20 participants avait sa propre visualisation à améliorer, avec ses propres outils pour le faire, et que plus des trois quarts concernaient des graphes de réseau ! Les profils allaient de l’étudiant dans le supérieur au chercheur en sciences sociales, en passant par le doctorant en travail actif sur sa thèse.
L’atelier s’est donc organisé en un premier temps de propositions et de recommandations en papillonnant de table en table, suivi d’un temps de restitution partagé de chaque visualisation en analysant les progrès réalisés. Il a été impressionnant de voir les évolutions concrètes de chaque dataviz dans ce laps de temps. Nous avons été grandement remerciés par les nombreux sourires des participants à la sortie de cette journée, pour ce qu’il en a retiré et sa visualisation que nous espérons avoir amélioré.
Loading : une exposition immersive inspirante
L’art urbain s’est approprié les espaces publics : murs, trains ou voitures pour s’exprimer. Les artistes peuvent aussi se servir d’immenses surfaces au sol ou de façade entière de bâtiments pour réaliser des fresques monumentales.
L’exposition “Loading” au Grand Palais Immersif propose une immersion dans de magnifiques réalisations faites un peu partout dans le monde.
Très inspirant et on se met à rêver de dataviz XXL.
À ne pas manquer si vous vous trouvez à Paris (Opéra Bastille dans le 12ᵉ) ou si vous êtes de passage en Île-de-France, jusqu’au 21 juillet 2024.
Météo-France ouvre enfin ses données !
Obtenir des données historiques sur la météo en France relevait autrefois du défi. Contrairement à la plupart des institutions, Météo-France gardait précieusement ses données, rendant leur obtention ardue et couteuse. Néanmoins, il restait possible de dénicher des données historiques sur la météo de villes françaises en consultant le site de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) aux États-Unis.
Depuis décembre 2023, la version bêta de la plateforme meteo.data.gouv.fr permet l'accès aux données publiques météorologiques produites par Météo-France. Il est possible d'obtenir des données complètes couvrant plus de 100 ans pour certaines stations.
Cette plateforme offre deux types de données climatiques :
- Des données de base qui englobent les températures, les précipitations, la vitesse du vent ou la pression. Ces données sont regroupées par département et par décade, mois, jour, voire heure. Elles couvrent trois périodes distinctes : 1809-1949, 1950-2021 et 2022-2023. Seule la dernière période contient des mises à jour quotidiennes.
- De plus, Météo-France propose des données climatiques de référence pour l'étude du changement climatique, telles que les SQR (Séries Quotidiennes de Référence), les SIM (données issues de modèles de simulation) et les LSH (Longues Séries Homogénéisées).
Le billet dataviz du Japon
Le Japon est un pays assez pratique. Surprenamment, il est assez facile de s’orienter même dans une mégalopole comme Tokyo (la plus grande au monde à ce jour) et sans l’indispensable Google Maps. Pour cela, il faut s’aider des nombreuses cartes et en connaitre les codes.
Comment lire des cartes au Japon?
Au Japon, il y a des cartes un peu partout : dans le métro, dans les rues, sur les quais de la Sumida river qui traverse Tokyo (et où il est quand même difficile de se perdre) dans les temples, dans les magasins et même dans les cimetières (où il est très facile de se perdre) ! Bref, un peu partout dans l’espace public ou privé.
Encore faut-il savoir lire ces cartes ! Il y a l’écueil de la langue bien sûr, mais la plupart des cartes sont bilingues Anglais/Japonais. Ce qui est le plus déroutant, c’est l’orientation de ces cartes et la logique qui préside à leur orientation. Les cartes ne sont pas orientées au nord et présentent la physionomie de la ville telle qu’elle se présente au lecteur. Si la carte se trouve au bord d’un boulevard, celui-ci sera présenté sur la carte horizontalement telle que vous le voyez. Il est bien entendu mentionné l’indispensable « you are here » en rouge ainsi qu’une flèche indiquant le Nord, dont tout le monde se fiche.
Bien que très déroutant pour nous autres cartésiens biberonnés à la boussole, c’est extrêmement commode. Regardons cela sur un exemple :
Imaginons vouloir nous rendre au magnifique lac d’Ueno (en bleu sur la carte, c’est facile). Vous êtes à l’emplacement de la flèche « you are here » vous voyez un boulevard devant vous et le lac se trouve donc derrière vous, il suffit donc de suivre l’avenue perpendiculaire derrière vous… au Nord.
Une personne située sur le trottoir d’en face, verra la chose sous un autre angle, avec une autre carte, avec le lac devant elle, au bout de l’avenue au Nord bien sûr !
Cette logique est très efficace puisqu’il suffit de regarder où se situe la destination sur la carte et de suivre la direction en conséquence, sans réfléchir : à droite sur la carte, je vais à droite ; en haut sur la carte, c’est devant moi, en bas, c’est derrière-moi, etc.
Cette convention qui s’applique à toutes les cartes que j’ai pu lire au Japon, n’est probablement pas spécifique au Japon, mais illustre à merveille le pragmatisme qui préside à la vie au Japon. Il est logique que les cartes n’y échappe pas.
Mata ne*
*À la prochaine…
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